Pour ses defenseurs, la tauromachie reste un art. Pour ses opposants, elle releve d’la cruaute. Pro et anti se defient votre week-end dans les rues d’Arles, ou s’ouvre la Feria de Paques.
Notre torero francais Sebastien Castella en mai 2013. (PASCAL GUYOT / AFP)
Notre statue de Nimeno II se dresse sur l’esplanade des arenes de Nimes. Menton baisse, genou pointe, cape brandie. C’est le monument le plus photographie des rues. Et le plus souille.
On voit eu quelques fois du sang artificiel repandu sur la chaquetilla du matador, des tags d’insultes sur sa montera, ainsi, meme une manifestation organisee a ses pieds avec une trentaine de militants en justaucorps noir, affubles de cornes, perces de banderilles rouges, et qui etaient venus simuler l’agonie de taureaux.